

Mémoire et mémorisation
Contenu:
• Fonctions
et types de la mémoire
•Processus
de mémorisation
•Conditions
nécessaires à la
mémorisation
•Mécanismes
de mémorisation:
l’attention et la concentration
•Stratégies de contrôle.
Mémoriser c’est plus qu’apprendre
par coeur!
Les
fonctions et types
de
la mémoire
•
Les cinq sens (mémoire sensorielle): pour
capter
et sélectionner l’information traitée par le
cerveau.
•
La mémoire à court terme ( mémoire de
travail): pour
trier l’information et la conserver
•
La mémoire à long terme (mémoire
entrepôt): pour stocker l’information.
Processus
de la mémorisation
Sens
Les conditions nécessaires
mémorisation
1. L'ACCUEIL
DU MESSAGE
2. LA RÉPÉTITION
3. LE TRANSFERT
4. LA RÉACTIVATION
Mécanismes
de mémorisation: L’attention
et
la concentration
L’attention
• Favorise
l’ouverture de nos sens à la réalité
externe ou interne
• Assure
une réception maximale de toutes
les informations
• Est
un réflexe mais on peut la diriger
• S’accompagne
d’une mobilisation des
ressources
de l’organisme
La concentration
•
Ferme notre conscience à tout ce qui peut distraire notre
esprit de la tâche
• Agit
comme un isolant : bloque l ’arrivée à la conscience de toute information qui pourrait nuire à la réflexion
• Favorise
une utilisation maximale de la mémoire de travail
Les facteurs favorables à la
concentration
•
Un environnement approprié
–moments,
lieux, ambiances de
travail
•
Un démarrage rapide
–crée
la motivation
•
Une organisation du travail adaptée:
–temps, espace,
outils
• La fatigue physique et nerveuse
• Des
habitudes de vie déséquilibrées
• Des
problèmes personnels
•
L’anxiété, la peur
de l’échec, le stress…
• Le
manque d’intérêt pour la tâche, les
attitudes negatives
Les
stratégies de contrôle
• Mobiliser
son attention
•
Focaliser son attention
• Utiliser
son langage interne
• Utiliser l’imagerie mentale.
Comment
mémoriser ce que vous lisez ?
.
Comment résumer un texte avec le Mind Mapping ?
1.
Survolez le texte pour avoir une idée de son contenu.
.
2.
Préparez-vous en vous mettant en état de questionnement :
· Qu’est-ce que je connais déjà sur le
sujet ?
· Qu’est-ce qui m’intéresse dans ce sujet
?
· Qu’est-ce que j’ai envie de savoir ?
Quel est mon objectif ?
· Quelles sont mes questions ?
.
3.
S’il s’agit d’un texte court, lisez-le en entier et repérez les idées
principales. Vous pouvez par exemple
souligner les mots clés qui vous semblent importants.
.
4.
Créez votre carte :
· Prenez une feuille blanche et placez la
en paysage.
· Écrivez le titre du texte (en lettre
capitale) au milieu de feuille. Illustrez-le par une image comportant
au minimum 3 couleurs. Vous pouvez transformer un mot en image en lui donnant du
relief.
· Dessinez des branches principales qui
partent du thème central. Le trait doit être épais pour créer
une hiérarchie et l’aspect organique. Utilisez une autre couleur pour chaque
branche principale.
Les couleurs rendent votre carte plus facile à comprendre et à mémoriser. Sur chaque
branche notez un mot clé en gros caractères (parmi ceux que vous avez souligné dans
votre texte). Essayez de réduire au minimum le nombre de mot (idéalement un
seul, maximum
3). Supprimez les articles (le, la, les, …) qui n’ajoutent pas d’informations.
Évitez les négations
(pas) et utilisez des termes positifs.
· Tracez les sous-branches qui
découlent des branches principales dans un trait plus fin en utilisant la
même couleur.
.
.
5.
Relisez votre texte et vérifier que toutes les informations importantes se
trouvent bien sur votre carte.
.6. Vérifier si la lecture du texte a répondu à vos
questions de départ.
.7. Faites une réactivation pour mieux mémoriser. Vous
pouvez par exemple retourner votre carte et essayer
de la visualiser. Ensuite, relisez-là et vérifiez si vous n’avez rien oublié.
Vous serez étonné de ce
que vous avez mémoriser en créant la carte.
.Pour vous donner un exemple, voici une histoire sous
forme de texte et ensuite la même histoire sous forme de Mind Map.
«
Une espèce de singe japonais, le macaque japonais (macaca fuscata), a été
observée à l’état sauvage
sur une période de 30 ans.
En
1952, sur l’île de Koshima, des scientifiques nourrissaient les singes avec des
patates douces crues
en les jetant sur le sable. Les singes aimaient le goût des patates douces, mais
trouvaient leur saleté
déplaisante.
Une
femelle âgée de 18 mois appelée Imo pensait quelle pouvait solutionner le
problème en lavant les patates
dans un ruisseau tout près. Elle enseigna ce truc à sa mère. Leurs compagnes de
jeu apprirent
aussi cette nouvelle façon de faire et l’enseignèrent aussi à leur mère.
Cette
innovation culturelle fut graduellement adoptée par différents singes devant
les yeux des scientifiques.
Entre 1952 et 1958 tous les jeunes singes apprirent à laver les patates douces
remplies de
sable pour les rendre plus agréables au goût. Seulement les singes adultes qui
imitèrent leurs enfants
apprirent cette amélioration sociale. Les autres singes adultes conservèrent
leur habitude de manger
des patates douces sales.
Alors
quelque chose d’étonnant se produisit. À l’automne de 1958, un certain nombre
de singes de Koshima
lavaient leurs patates douces — leur nombre exact demeure inconnu. Supposons
que lorsque
le soleil se leva un matin, il y avait 99 singes sur l’île de Koshima qui
avaient appris à laver leurs
patates douces. Supposons encore qu’un peu plus tard ce matin là, le centième
singe appris à laver
les patates.
Ce
soir-là presque tous les singes de la tribu se mirent à laver les patates
douces avant de les manger.
L’énergie additionnelle de ce centième singe créa une sorte de percée
scientifique !
Mais
notez ceci: la chose la plus surprenante observée par ces scientifiques fut le
fait que l’habitude de
laver les patates douces fit alors un saut au-dessus de le mer… pour rejoindre
des colonies de singes
habitant d’autres îles ainsi que la troupe de singes de Takasakiyama sur le
continent qui commencèrent
aussi à laver leurs patates douces. C’est ainsi que le macaque japonais a été surnommé
le « laveur de patates ».
Bien
que le nombre exact peut varier, ce « Phénomène du Centième Singe » signifie
que lorsque seulement
un nombre limité de gens apprend une nouvelle façon de faire, celle-ci peut
devenir partie intégrante
de la conscience collective. »
Ce texte a été tiré du livre « Le Centième Singe » par
Ken Keyes, Jr.
.
Avant de regarder comment j’ai structuré ma Mind Map,
il peut être intéressant pour vous de
faire l’exercice. Prenez une feuille et un crayon et
faites une synthèse du texte.
.
.
.
Vous
remarquerez que j’ai utilisé les mots clés de l’histoire mais j’ai également
inséré des remarques
personnelles comme la controverse (les faits sont-ils corrects ? il existe une controverse
sur cette histoire) et une branche morale (cette histoire me fait penser à l‘histoire du
colibri).
Si
vous avez fait l’exercice, vous aurez probablement remarqué que votre carte est
très différente
de la mienne. Ce n’est pas pour autant qu’elle n’est pas correcte. Chacun a sa façon
de structurer.
C’est justement parce que vous allez utiliser votre propre structure et remettre l’histoire dans vos propres mots que vous allez mieux la mémoriser.
Ce
que vous venez de faire avec un texte, vous pouvez le faire avec un livre
entier. Cela demande
d’adapter la méthode évidemment. Pour éviter de faire trop long, je réserve
cette partie pour un
autre article.
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Bon Courage à vous
par : Mohamed Nahli